La respiration claviculaire

 

Je vous ai déjà parlé de la respiration, la respiration abdominale, la respiration thoracique et pour pratiquer la respiration complète, je vous parle aujourd’hui de la respiration claviculaire !

 

 

La respiration claviculaire ou Adhyama Prânayâma (zone claviculaire) peut être considérée comme une respiration thoracique « haute » voire « très haute »,

 

 

Ce type de respiration – appelée respiration thoracique ou latérale – rend le haut du corps plus souple et plus mobile. Souvent liée à des situations de stress ou lors d’exercices physiques intenses, bien utilisée elle permet au corps d’accroître rapidement l’afflux en oxygène.

 

 

De ce fait elle peut conduire à une hyperventilation quand on en perd le contrôle.

 

 

Principe de la respiration claviculaire

 

 

 

 

Mouvement respiratoire

 

 

  1. À l’inspiration, la partie supérieure de la poitrine se gonfle, les côtes s’écartent et s’élèvent : la cage thoracique s’ouvre largement et les poumons s’emplissent d’air. Le diaphragme descend automatiquement. Il ne faut pas bloquer sa descente, mais au contraire encourager ce mouvement en largeur et en arrière.
  2. À l’expiration, la poitrine se relaxe, les côtes s’abaissent et s’unissent : la cage thoracique se referme.

 

 

 

 

 

Méthode de respiration claviculaire

 

 

Lorsque vous respirez, si vous ne voyez qu’une augmentation au niveau de la poitrine, vous êtes dans une respiration thoracique (non volontaire), ce qui révèle un état de stress soit momentané, soit permanent. Préconisée lors d’une crise d’angoisse elle dévoile tous ses bienfaits lors de la respiration complète. Mais elle reste la pire façon de respirer pour tous ceux qui sont en hyperventilation en permanence lors d’une simple marche par exemple.

 

 

La respiration claviculaire, ou sous-claviculaire, s’articule autour, évidemment, de la concentration…sur l’élévation des clavicules. Cette troisième phase de la respiration complète et profonde, nécessite de mobiliser certains muscles rattachés à la partie haute du thorax.

 

 

Exercices n° 1 :

 

 

  1. En position assise ou allongée, croisez les mains sur le haut du thorax au niveau des clavicules
  2. Inspirez l’air en direction de la tête comme si vous vouliez faire monter l’air dans la gorge. Ayez l’intention de monter les clavicules vers le cou. Le ventre se creuse et le diaphragme remonte.
  3. Expirez et relâchez doucement. Répétez 6 fois !

 

 

 

 

La respiration claviculaire reste une respiration courte, subtile !

 

 

EXERCICES N° 2 :

 

 

Mains posées sur les omoplates sentez l’air les pénétrer à chaque inspire. Sentez-les “respirer” elles aussi, en même temps que les clavicules. Inspire/expire très courtes, l’air arrivant très vite dans cette région.

 

 

EXERCICES N° 3 :

 

 

Pouce sous les aisselles, sentez l’air s’infiltrer et élargir cette partie lors de l’inspire, tandis que la cage thoracique se dilate. Inspire/expire très courtes, l’air arrivant très vite dans cette région.

 

 

Et sur le tapis !

 

 

Avec la posture du cobra (Bhunjangasana)ou du Sphinx (Ardha Bhunjangasana), vous développerez votre conscience de la région thoracique.

 

 

Pratiquée correctement, ces postures contribuent à améliorer la statique et la santé de la colonne vertébrale. Et associées à la respiration sous-clavière, elle aère la partie supérieure du thorax, dégage les segments où peuvent se loger les bacilles de Koch.

 

 

Expérimentez cette respiration et découvrez les sensations qu’elle procure ! Je vous souhaite de belles pratiques !

 

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